Phénotypage du LED en fonction de l’évolution de la maladie : rémittent-récurrent, actif persistant et monophasique

Dr Murray Urowitz, Réseau universitaire de santé, Toronto (Ontario)

Directeur : Dr Murray Urowitz

Membres de l’équipe : Dre Dafna Gladman, Dr Zahi Touma, Dr Konstantinos Tselios, Dr Jiandong Su

L’un des principaux objectifs de la recherche clinique sur le lupus est d’améliorer la prise en charge de la maladie en fonction de l’évolution de la maladie. L’importance et la nouveauté de ce projet de recherche résident dans la possibilité de faire progresser les soins individualisés en caractérisant précisément l’évolution de la maladie. L’identification et la stratification des patients au début de l’évolution de la maladie permettront de mettre en place des thérapies ciblées (ou ajustées) pour prévenir et/ou réduire les complications futures liées au lupus ou aux médicaments.

L’hypothèse de cette étude de recherche était de tester l’impression clinique de l’évolution de la maladie en modélisant l’évolution de la maladie dans le temps. À l’aide de notre cohorte observationnelle à long terme, nous avons évalué la prévalence et les caractéristiques de différents modèles d’évolution de la maladie au cours des 10 premières années suivant le diagnostic de LED.

Trois profils d’évolution de la maladie ont été observés : rémission prolongée (RP), rémittence-rémission (RR), activité persistante (PA).

À 10 ans, les patients atteints d’AP présentaient plus de dommages que les patients PR et RR. La race noire et une activité plus élevée de la maladie au cours des 2 premières années ont été associées à une évolution plus grave de la maladie. Les patients RR et PA présentaient un taux accru de poussées et accumulaient plus d’ostéoporose, d’ostéonécrose et d’événements cardiovasculaires.

En conclusion, l’évolution de la maladie dans le LED était principalement cyclique-rémittente, tandis qu’une rémission prolongée et une maladie active persistante ont été observées chez environ 10 % des patients. Par ailleurs, 13 % des patients n’ont suivi aucun de ces schémas « classiques », mais ont obtenu une période de rémission solitaire de durée variable. L’évolution de la maladie et le temps passé en rémission étaient fortement liés à l’accumulation des dommages sur 10 ans ainsi qu’à l’ostéoporose, à l’ostéonécrose et aux événements cardiovasculaires athérosclérotiques au fil du temps.

Ce projet a été financé par une subvention Catalyseur de Lupus Canada et les Instituts de recherche en santé du Canada.

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